une p'tite étoile un p'ti bout de femme belle comme un astre que j'ai connu il y a longtemps très longtemps faisant partie de mon cercle faisant parti de moi faisant parti de mon coeur une petite soeur que je n'ai jamais eu, une complicité une folie de tous les jours une joie de vivre un puit sans fond de bonté et d'amour s'est éteinte dans un dernier souffle un après-midi du mois de mars le mois des fous partie sans se retourner partie sans bruit.

Je savais pas qu'un jour j'écrirais ces mots pour toi ici. Je pensais que tu étais éternelle toi ma p'tite soeurette et que rien ne t'arriverais.

Honneur p'tite soeur Honneur et respect mon ange. Où que tu sois p'tite soeur Je t'aime je t'ai toujours aimé et je continuerais de t'aimer.

RIP

Cachée d'un maquis imprenable, de haies coiffées en bataille, d'arbres fruitiers mille fois millénaires, de chênes aux troncs indétrônables, de villes invisibles, vierge de troubles qu'elle n'a jamais connu; se trouve une source paisible abondante jaillissante débordante.

Longeant son cours je me surprend à stopper mes élans me posant là près d'elle. Belle comme une fille des sud de lointains continents je laisse choir mes forces tant essorées de ce self contrôle que l'on pense et renouvelle à chaque aurore.

Sujet, j'exécute une révérence au pied de cette altesse courbant ma carcasse la saluant de tant de bienfaisance fermant mes yeux laissant faire profitant du moment. Je palpe alors cette force inouïe ce courant d'air me transmettre ce bras invisible me toucher traversant mon corps de part en part frissonnant de tant de force brute.

Remplissant cet élixir de mes mains je purifie cette âme.. la mienne. Energie déroutée volée violée prise par le temps autant de fois que je n'ai su le deviner autant de fois que je n'ai su le penser autant de fois que je n'ai su la garder la protéger.

Me recueillant ainsi comme un bougre auprès d'elle je me sens renaître homme une seconde fois. Comme une sentence affligeant mes déboires mes fautes mes désillusions mes craintes mes vices, je suis petit je suis rien je suis nu.

Ses paroles fusent sous la forme d'un roulement de tambour provenant d'une cascade puissante au débit incessant depuis des générations me permettant moi, l'homme, de remplir mes sens de m'abreuver de son énergie en m'octroyant ce pouvoir celui de voir ses reflets bleus et transparents de beauté rendant accessibles son visage à mes yeux par des miroirs scintillants en surface et où.. ma propre image se profile ridée par le courant.. ridée par le temps.

Son souffle gribouille mes cheveux de fines goutelettes argentées et je sais par ce message qu'elle m'a vu.. sans me connaitre sans me juger sans me pardonner elle m'offre encore une fois, une nouvelle fois ce que je n'ai su garder. Recul...

Ne plus arriver à traduire leur langage depuis bien longtemps j'me suis fait oiseau.

Ce grand rapace aux serres acérées volant au-dessus d'eux m'extirpant de leur vaine idéoloGie.

L'envergure de mes ailes ont touché les cieux, ceux d'un Lieu où la Bible, la leur, raconte des anges immaculés de douceur, de bonté et d'amour mais semBlanT isolés à leur tour.

Caressant mon pluMage ce corps imbibé d'humaniTé me fait fréMir de tant de choses et RéfléChir sur tant d'autres.

VisaGes aux furtifs sourires.. me permettant à ma guise de poser mon âme sur la cime de leur grandeuR celles de ces Anges tant immaculés de douCeur, de bonTé, d'amour mais tant iSolés.

Osant une énième fois me pencher sur le monde du haut de ces bulles de coton contrastant avec la bétise humaine, la lâcheté, l'ignorance, l'égocentrisme des hommes qui ont osé un jour appeler cela l'humanité.

Je suis attristé sur leur sort. Réflexion sur la question encore et encore de comprendre l'instantané juste saisir l'opportunité de réellement voir ou entrevoir de mes yeux afin de me faire une opinion tout en sachant qu'elle serait mienne et inutile à leurs yeux.

Rien ne perce ce bloc immuable. Je repars ainsi sans réponse sans véritable issue et m'envole ailleurs non loin d'ici tracant cette route ma route les laissant choir dans leur triste besogne celle de la stupidité.

Si un jour,

la lune vous demande son chemin,

surtout ne la regardez pas dans les yeux,

vous en tomberiez aussitôt amoureux.

J'y suis passé et en suis encore éperdument boulversé.

Ainsi je vous le dis.. soyez fort et tracez votre route sans vous retournez !

- memory  Neil Alden Armstrong

juste encore une fois,

à chaque aurore je me sens attiré à chaque pleine lune aimanté. Ces infimes et fulgurantes voix me réclament moi l'homme d'ici bas.

Je pense que je devrais m'abandonner me laisser aller pour tracer une ultime route peut-être sans retour.

Comme chercher à esquiver une destinée qui ne me convient pas. 

Je laisserais comme bagages quelque chose de moi.. des souvenirs, leurs souvenirs.. mon entourage saisira ou pas peu importe.

Sans le vouloir je me penche au-dessus de ce vide qui me presse me hante et me torture quelque fois et.. j'ai vraiment envie de tout quitter, de tout plaquer de tout déposer.. et couper enfin l'écoute radio. 

Il semblerait que ma place n'est plus ici dans ces terres.. mes humeurs sont ailleurs un bout d'une de mes vies est de l'autre côté.

je reste alors orphelin sur cette bande chaotique, désertique, regardant avec tristesse ce bout de piste où des caravanes passaient autrefois.. je suis sûr qu'un jour.. une de ces caravanes passera ici, pour moi.

(mali)

pas besoin d'être devin,

parfoit il suffiT juste d'un mot pour changer le cours des choses,

mais bien souvent, trop souvent, de ces mots naîT une guerre,

s'ensuiT alors inexoraBlement une hécatombe embourbée de victimes,

une tragédie humaine fardéE de noiR pour déclarer tardivement que le monde s'est trompé,

à ce moment là, seulement à ce moment là, l'homme réalise qu'il est con.

.. comme une ombre rien qu'une ombre

..la première fois où j'ai perdu un proche je ne savais pas ce que le mot mort voulait dire.. partir en fumée, ne plus réapparaître, ne plus voir les gens que l'on aime, ne plus pouvoir penser, parler, montrer ses choix, marcher, cueillir une fleur, être un être.. un bel être.

La première fois que j'ai perdu un proche je ne savais pas que l'on pouvait partir comme ca sans prévenir, sans deviner, sans mot laissé, sans serrer des mains, embrasser les siens.

La première fois que j'ai perdu un proche je ne savais pas la douleur que cela représentait de se retrouver presque orphelin, seul, sans grand frère, sans plus personne alors que tous le monde est là à vous surveiller.. tous le monde sauf que.. j'ai perdu un proche et je ne savais pas ce que ce mot voulait dire.

Dur pour un petit garcon de voir la mort pour la première fois et de devoir se faire à l'idée que celui que l'on a aimé n'est plus, celui qui nous a chéri n'est plus, celui qui nous a regardé grandir n'est plus là.

La vie a passé et aujourd'hui je pense à tout ce chemin parcouru sans avoir pu revoir ce proche, sans avoir pu me recueillir comme moi je le désirais, comme moi je l'aurais souhaité.

La première fois que j'ai perdu un proche j'me souviens que la pluie avait cessée.. lavant le parterre de ces saletés.. dans la foulée j'me souviens que le soleil était revenu comme ca sans prévenir comme si lui, le soleil, n'avait pas versé une larme sur la disparition de.. ce proche gravé dans mon coeur à jamais.

La mort est une terminaison de la vie. A présent j'le sais mais.. elle est dure à comprendre et pas facile à deviner et encore moins à réaliser quand on est qu'un enfant..

j'pense qu'un jour viendra.. j'le pense comme chaque homme..

mon testament sera alors un morceau de papier roulé et ficelé de corde tressée.. des routes seront inscrites à l'encre de chine juste pour comprendre celles-çi.. des choix éniGmatiques pour ceux qui auront aimé et chéri ce moi..

les tatoos gravés à l'encre de l'amour et taillés au glaïve de la haine guideront ceux qui en auront envie..

que les mortels emportent mes cendres là où le vide se dévoile au pic d'une montagne face au soleil, face aux étoiles, proche de l'océan, non loin du feu des volcans, non loin des ours blanCs sur ces icebergs, non loin de la terre aux illustres continents.. non loin de l'air.

si par hasard un majestueux rapace aux yeux verts survole mon ultime étape haute en altitude lui faire savoir que j'suis juste parti,

si par hasard des êtres vêtus de rien aux visages connus et rencontrés sur mes routes se trouvaient réunis autour d'un feu là-haut sur cette montagne, leur dire que j'suis juste parti,

si par hasard les dunes se déplacaient en grande pompe pour cette funeste cérémonie jouant et me caressant une dernière fois d'une pluie de sable fin aux éclats d'or.. leur dire que j'suis juste parti,

si mes Dieux osent se pencher au dessus de ce berceau au-delà des nuages pour contempler les éléments que j'ai aimé; leur dire que j'suis juste parti,

j'suis juste parti.. je reviendrais certainement.. très certainement.

enya portrait out of the blue                                                                       ....

Une énième fois elle est là, rôdant, frôlant, narguant. Je l'ai cherché des fois où je voulais côtoyer sa silhouette me battre avec elle; kamikaze.. elle m'a trouvé à sa guise.. c'est elle qui décide et non moi.

La nuit venait à peine d'entrer en scène sur un théatre fait de tout et de rien.

Brume légère enveloppant avec délectation une végétation environnante, captivanTe, seule actrice d'un décors instantané.

Une région bordée d'un fleuve où l'humidité est présente.

J'me surpris à humer des odeurs d'herbes fraichemenT couPées, des paysages beaux. Au loin des chevaux.. adorable vision. Un calme apparent s'était installé comme certains week end. Tout était parfait, limpide.

Juste un chewing-gum glissé dans ma bouche occupant mes nerfs.. trahissant mon self-contrôle.. mon impatience malgré ce temps hors du commun.. figé;  un doute.

L'appel strident trahissait la voix de l'inconnu comme si je devais ne pas savoir. Cette paix fragile entre les hommes et le temps, cette séréniTé presque acquise fut brisée nette comme un os de verre se fondant dans le néant. Douceur d'un laps de temps accordée un dimanche où le soleil avait brillé de mille feux et où les étoiles avaient pris place à leur tour dans un ciel tout à coup devenu noir.

Je fermais alors doucement mes yeux mon visage devenant acier mon cerveau machine.. cherchant avec forCe de fixer quelque chose m'appartenant.. une image, des visages, des rires, des moments à moi, le jardin renfermant mes maux.. mon totem indiquant le sens de ma life.. fait de ces arbres où des initiales ressemblaient aux miennes.. ces déserts où j'ai vu naître et crever.. LivE dans la tête.. dans ma tête.. quel jour étions nous.. avais je fait l'amour aujourd'hui.  

Cadence imposée car ne pas oublier. En cet instanT maudit où tout semblait aller qu'il en soit AinSi.

Mécaniquement, mes doigts recouverts de cuir rencontrèrent le métal froid de mon arme.. doux mélange de feu et de peau.

Les détonations assombrirent le reste. Les flammes défigurèrent l'espace en trouant cette timide peinture où l'herbe sentait bon.. où les chevaux étaient.

Un dimanche....

Impetus

                                                                     ... honor Team 17